vendredi 28 septembre 2007

28 Septembre 2007

Allez je me lance :


(((vendredi 28 décembre : obligée de virer l'adresse pou raison de sécurité, en cherchant mon site de peinture ma mère est tombée sur ce blog :( )))


C'est pas encore au point, je voulais faire tout blanc mais j'y arrive pas, et puis il faut le temps que j'archive tous mes vieux tableaux, les couleurs rendent pas toujours bien via l'écran, mais c'est un premier jet...

jeudi 27 septembre 2007

27 septembre 2007



Je suis comme mes tableaux. Chaotique…mais les détails sont intéressants. C’est juste qu’il y a trop de petites choses dispersées un peu partout et que le résultat est un brouillon étouffant.
Trop pressée je suis, trop impatiente…

Je sais pas pourquoi mais c’est toujours défoncée au Lexomyl que j’ai envie d’écrire, que j’ai l’impression d’arriver à sonder le miasme de mon cerveau. Alors bien sur ensuite, quand je retranscrit fidèlement mes notes elles perdent le sens commun. Je suis bien consciente de l’image dégradante que je donne de moi…mais…

En ce moment je noircis des pages illisibles…c’est fait exprès, c’est juste pour évacuer. Je n’ai plus qu’à les intégrer dans mes tableaux et à les recouvrir pour les momifier…

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_ « Ainsi tu crois que tu as laissé passer ta chance ? que ta vie est finie ?

_ En un sens oui…Mais tu sais ce ne sera pas grave. Ce ne sera pas un renoncement déchirant, juste un tout petit glissement vers le plus rien du tout. Le désir de vie s’effrite et, un jour on s’aperçoit qu’il se réduit à presque rien »

mercredi 26 septembre 2007

CocoRosie - Beautiful boyz

Mélancolique moi?!! tsss...

tindersticks - jism

Encore que celle-là est mieux :)))

Tindersticks - Dying Slowly

Arghhhhh je suis fan!!!!

mardi 25 septembre 2007

25 septembre 2007




Retour en France pour la crémaillère de mes parents ce week-end. Déjà le samedi soir un avant-goût en petit comité et une soirée trop arrosée…
Le dimanche, levée 8h30 pour tout préparer, 80 personnes, une brasucade, des cochons rôtis (oui je sais, sur la photo ça fait un peu barbare mais c’est tellement bon ☺), les cousins, les cousines, les amis, beaucoup de vin et de champagne toute la journée, 40 question « Alors Kamaa, comment ça se passe en Andorre ? ça va le boulot ?», 40 réponses, des sourires, essayer de pas paraître trop bourrée, faire pleins de bises et de câlins en promettant que oui oui je sais, il faut que je viennes vous voir, ça fait longtemps, mes parents qui pleurent (trop d’émotions ! ☺), en cadeau : de quoi acheter des arbres et remettre ça le soir avec ceux qui habitent dans le coin et qui avaient pas de route à faire. On a terminé à 3 pour finir la dernière bouteille de champagne à 1h30 et moi je me suis retrouvée la tête dans la cuvette des chiottes à 4h du matin ! Ca fait bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé !
Hier le retour dans mes montagnes a été dur !
J’ai retrouvé mes collègues et l’araignée qui sqouatte mon balcon depuis un mois…elle est belle non ? Celles-là elles me dérangent pas, elles restent sur leur toile, attendent patiemment qu’un insecte s’y prenne, vont le chercher et reprennent leur place, tête en bas pour le déguster…pas d’incursion malpolie dans mon appart donc…


jeudi 20 septembre 2007

Asian Dub Foundation - Fortress Europe

20 septembre



Tout dans sa manière de vivre est marginale. Il est beau comme un Dieu même s’il ne prend aucun soin de lui. Je l’ai vu plein de fois, en photo, sur DVD, sur le net et une seule fois en chair et en os…
Ca ressemble à l'effet que me faisait L. au début, quand je le connaissais à peine et que déjà j'aurais donné n'importe quoi pour l'approcher. Huit ans donc que je n’avais pas ressenti ça.

La différence c’est que L. j’avais fini par sortir avec, du coup, même si ça n’avait pas duré bien longtemps, j’avais eu l’immense plaisir de connaître la sensation de le toucher, de l’embrasser, de parler avec lui…bref…de le connaître et de partager un peu d’intimité avec cet homme qui me fascinait tant.
Lui par contre est inaccessible. Définitivement.

C’est toute l’histoire de ma vie. Flasher sur des mecs complètement barrés avec qui rien n’est possible ! Là c’est le summum du mec en marge de tout ! J’entrerais pas dans les détails.

Vous connaissez la meilleure ? Je ne lui ai jamais parlé (oui je sais c'est débile ! c’est puéril, c’est irresponsable, irraisonnable, ridicule et je comprends même pas comment je peux en être là !).
Il ne me connaît pas, il ne sait même pas que j’existe.

Ca me perturbe énormément d’être de nouveau obsédée par un homme à ce point, je me sens comme une merde. Invisible. Pas à la hauteur.

Encore un fantasme qui j’espère va vite passer. Parce que j’aime pas ça, ça fait mal au ventre !!!


dimanche 16 septembre 2007

16 septembre 2007



Je comprends de mieux en mieux le sens de l’expression « se noyer dans un verre d’eau ». Je suis comme ça parfois. Je baisse trop facilement les bras.
Je cachtone à nouveau chaque soir. J’appréhende le moment où je vais cesser de lire pour tenter de dormir. Ce soir le Lexomyl ne suffit plus. Mes nerfs prennent le dessus. Je me refuse à en prendre un deuxième, faut pas que tout ça recommence.
Je vérifie 10 fois si j’ai bien programmé le réveil. De peur que mon inconscient m’ai joué un sale tour.
Je ne déteste pas mon travail, mais je n’ai plus envie d’aller m’enfermer là-bas. Je me suis toujours lassé très vite de faire la même chose au même endroit.
Marre de ressentir la faim pour mon énième régime (même si ça marche)
Marre de croiser mon corps dans le miroir tous les matins en sortant de la douche.
Marre de passer du temps à rendre ma coiffure présentable.
Je persiste à trouver la vie difficile, douloureuse et injuste. Au risque d’être incomprise et de m’entendre dire qu’il y a tellement plus malheureux que moi…OUI JE SAIS ET ALORS ??????
La difficulté et la douleur ça peut se surmonter. D’ailleurs j’admets volontiers que mes difficultés sont toutes relative, quant à la douleur, chacun son seuil de tolérance…L’injustice par contre je n’arrive pas à l’accepter, à vivre avec, à la dépasser et

J’aimerais effacer la mélancolie et les désirs qui m’étouffent, j’aimerais être forte, positive, une battante qui n’a besoin de personne.

Ma mère devine toujours quand je m’apprête à sombrer avant même que je m’en aperçoive. L’autre jour elle m’a dit : « je m’inquiète, j’ai peur que tu recommence ». Elle sait. Je n’arrive plus à faire bonne figure.
Un jour, je devais avoir environ 20 balais, je venais de me lever, je descendais l’escalier, je devais sourire bêtement. Elle m’a regardé et m’a dit : « hummm…toi tu as rencontré quelqu’un », et c’était vrai.
Elle m’incite à lutter, à me battre contre mes démons, sans arrête, dès qu’elle me voit faiblir, et moi je promet d’essayer, (d’ailleurs je crois que c’est pour elle que j’ai réussi à arrêter le cutter), je le promet sincèrement mais il y a comme une voix dans ma tête qui me répète « tu sais bien que c’est trop tard, ça ne cesseras jamais ».
Ma baroudeuse m’a envoyé un mail d’Argentine. Elle disait qu’elle pensait avoir trouvé un certain équilibre et que depuis peu il avait disparu. Eh bien c’est tout ce qui m’a toujours manqué à moi l’équilibre. Déséquilibrée ? (trop péjoratif), Bi-polaire ? (trop psychanalytique), borderline ? démunie ? apeurée ? je cherche. Je ne suis rien de tout ça, je suis tout à la fois. Il faut que j’arrive à me convaincre que je suis comme tout le monde, qu’ils y arrivent et que je peux y arriver aussi. A supporter ça, à ne pas être systématiquement en souffrance.
Plus encore que l’équilibre, c’est la paix que je voudrais trouver. Et je ne sais pas comment m’y prendre. Tant pis il faudra bien un deuxième Lexomyl.

Chaque matin, épuisée je me dis que le soir je me reposerais, qu’il faudra que j’en profite, me coucher tôt, j’ai hâte de m’allonger et de fermer les yeux. Mais chaque soir la colère te l’angoisse reprennent le dessus et il n’y a jamais de repos.
Mauvais cycle, mais ça aussi ça va passer. Je les ai tellement vu partir et revenir ces cycles. J’ai si souvent cru qu’ils avaient définitivement disparus pour les voir réapparaître au moment où je m’y attendais le moins, que désormais je ne sais même plus profiter de l’accalmie. Une partie de moi attend anxieusement leur retour. Il faut que je m’enivre de musique et de lecture, au boulot, quand je vais marcher, en voiture, il faut que je vive ces histoires-là pour palier à l’ennui et la solitude. Vivre par procuration plutôt que ne rien vivre. Assoiffée de vie et paradoxalement tellement douée pour l’abîmer et l’endormir à coups de comprimés. Entrer dans la peau d’un personnage, imaginer une scène hilarante, excitante, érotique et vivre intensément cet instant avant de revenir à fade réalité. Chaque fois que je passe plusieurs jours à tenter d’avoir une vie saine, reposante, sans excès, j’ai le besoin, un soir de temps en temps, de me défoncer la tête. Comme j’ai arrêté l’alcool pour mon régime je me rabat sur les médicaments. Le côté positif c’est que le lendemain je ne déprime pas, je suis juste un peu au radar…
La dernière fois que j’ai regardé le réveil il était deux heures. Je me suis réveillée à six heure en pleurant, j’étais entrain de rêver que mes amis et ma famille partaient à la guerre.. .

Une nuit je m’effondrerais avec ma clope à la main et je foutrais le feu à l’appart comme c’est arrivé à mon voisin quand je vivais à Nantes. On s’était retrouvé tous dehors sous la pluie à deux heures du matin pendant que les pompiers éteignaient l’incendie qui avait gagné tout l’immeuble. Je pense aux hommes qui m’ont rendu heureuse et je me demande comment ils y sont arrivés. Je voudrais tous les revoir, les embrasser, même ceux que j’ai cessé d’aimer. Je veux les entendre dire que je vaut la peine…

Je sens que j’ai envie de me remettre à peindre. Ca aussi ça revient par cycle. J’imagine toujours les mêmes visages, des crânes et des silhouettes à peine humaines, du métal découpé à l’acide, des calligraphies aux textes macabres…l’exutoire suprême après l’automutilation. Des photos de cicatrices ensanglantées, les miennes.

« Aujourd’hui j’ai rien fait, j’ai écouté les mouches voler
Dans leur vrombissement et leur reflet merdeux d’argent
Là-bas on ne s’ennuie pas

Si je respire encore, je sais pas, peut-être je suis mort
Je peux plus m’énerver j’ai à peine la force de rêver
Là-bas, tout va bien pour moi

Je ne pense plus à mes parents
D’ailleurs ils n’avaient pas d’enfants
Alors je peux pas être mort
Avant de m’en aller j’ai appris qu’il y a des prairies
Où on peut galoper comme ça, sans cesse, à l’infinie
Là-bas comme au cinéma

Depuis le fond de mon exil, je vous pisse à la raie, bien tranquille
Là-bas, ne m’en veuillez pas »

jeudi 13 septembre 2007

14 Septembre 2007



Encore une fois je n’aurais pas laissé pousser mes cheveux bien longtemps. Là ça commençait déjà à ressembler à rien, mais un soir après être allée marcher avec une copine (j’y vais tous les soirs maintenant, 1 heure de crapahutage dans le quartier, ça me fais un bien fou), il y a eu un visionnage de très vieilles photos sur lesquelles j’avais les cheveux longs (en même temps ça datait d’il y a 14 ans ! le look a du jouer sur son jugement), et elle m’a confirmé ce que tout le monde me dit : je suis mieux avec les cheveux courts ! Je pensais retrouver un peu de féminité avec de la longueur, moi qui ai l’impression d’en manquer tellement (de féminité), au dire de mon amie c’est tout le contraire. Après la douche j’ai donc pris mes ciseaux pour me rafraîchir la tête…zou !

En plus de la marche on se motive aussi pour essayer de perdre ces foutus kilos ! Régime à deux c’est plus facile. La dernière soirée que nous avions faite ensemble nous avait quelque peu traumatisé quand le lendemain nous avions pris conscience de tout l’alcool ingurgité. Sans compter le nombre de cigarettes fumées, la fébrilité du lendemain et la déprime post-cuite ! Tout ça pour quoi ? On était 6, on avait fait un apéro sympa, pris deux bouteilles de vin au resto, on aurait très bien pu s’arrêter là, mais on s’est encore enfilé pas mal de bières et une bouteille de Jet 27 en jouant à la Wii jusqu’à 3h du mat ! Ca c’était tout much, et les tatouages aux marqueurs sur le corps aussi !!! Qu’est ce qu’on est con quand on est bourré. On a noirci la gueule de notre stagiaire préféré et le lendemain on s’est rendu compte que le marqueur ne partait pas…il avait bonne mine au taf !

Et encore je n’étais pas là le lendemain soir pour son pot de départ…ils lui ont coupé les cheveux, mi-tondeuse (à blanc sur les côtés) et mi-ciseaux (sorte de crête). C’est des malades j’vous dis !

Non je n’étais pas là cette fameuse soirée, j’étais repartie en France pour la cérémonie officielle de passation de pouvoir de mon père qui devient Chef de Centre (en bref, capitaine des pompiers ☺). Et lors de cette soirée j’ai revu pleins de mes vieux amis « du bled », dont un que je n’avais pas revu depuis au moins deux ans. Pas un grand ami non, un pot, le frère d’un pot pour tout dire.

Qui m’a fait la surprise de me faire une drague adorable toute la soirée et de me rappeler à quel point les bras d’un homme étaient agréables. J’aurais jamais imaginé qu’il embrassait si bien ! (Dieu que c’était bon !) Et moi, bourrée encore une fois (mais là c’était samedi merde !), je me suis retrouvée pathétique à souhait à ne pas vouloir aller jusqu’au bout à cause de mes grosses cuisses que je ne voulais pas qu’il touche. C’est tellement plus simple avec les inconnus ! mais lui…
Il m’a dit que j’étais comme lui, trop fragile, que mon père lui avait raconté ce qui m’était arrivé en pleurant parce qu’il n’avait pas pu m’aider, qu’il avait eu tellement de peine en l’apprenant, et qu’il était si heureux de me revoir…que je pouvais venir le voir quand je voulais. Lui aussi est exilé à l’autre bout du pays. Ai-je précisé qu’il fait partie de cette bande d’amis plus jeune que moi dont je me sens si proche ? Ceux avec qui j’aimais traîner quand mes propres amis de l’époque à l’esprit parfois trop étroits assénaient leur critiques gratuites à tous ceux qui ne leurs ressemblaient pas. Ca me poursuit les jeunes, je sais pas pourquoi…et à chaque fois ils sont si adorables, si respectueux.

Ais-je dit qu’il avait une copine ? ça aussi ça me poursuit, l’indisponibilité des hommes que je rencontre. C’est pas que je voulais faire un bout de chemin avec lui, mais quand même, c’est à chaque fois pareil. Elle habite très loin de chez lui, ils ont une sorte d’accord tacite, une autorisation de libertinage en attendant de se rapprocher. C’est pas une excuse hein je sais bien. Je me rends compte qu’en racontant ça je passe pour une belle salope…mais…mais rien…je n’ai rien à dire pour ma défense.

Du coup je pense un peu à lui forcément, mais ça aussi ça va passer, parce que je finis toujours par être raisonnable et me résigner. Mes rencontres sont souvent comme ces papillons qui meurent à l’aube, trop éphémères…et puis penser à lui ça m’aide à minimiser mon nouveau fantasme ! Encore une chose dont je suis coutumière, tomber raide dingue d’un mec que je connais à peine et qui de son côté ne sait même pas qui je suis…pathétique je vous dis.

mercredi 12 septembre 2007

MOP- Ante up/remix

Yep !! Voilà avec quoi on se défoule au taf !! J'adore :))

12 Septembre 2007




En quatrième année des Beaux-Arts je me souviens être parti sur un coup de tête. Une évaluation qui a mal passé et hop ! fini, basta, allez vous faire foutre…je n’y ai jamais remis les pieds ! Trois ans que je supportais leurs comportements trop souvent méprisants avec tant d’élèves…même entre eux c’était la guerre. Des artistes ratés qui se sont tournés vers l’enseignement faute d’avoir trouvé la notoriété. A l’époque (je ne crois pas que ce soit encore le cas), pas besoin d’avoir de diplôme pour être ce qu’on appelait « des intervenants ». Aucune pédagogie donc, pas même la passion d’enseigner pour certains. Il y avait les élèves avec qui ça passait (je suis un rebelle obsédé par le sexe, je traduis mon oeudipe en me photographiant nu, je connais par cœur toutes les grandes période de l’Histoire de l’Art …) et il y avait les autres, qui se protégeaient un peu quand même devant l’insistance des profs à vouloir nous « foutre à poil» par tous les moyens, quitte à nous voir pleurer, nous effondrer, nous humilier…Et ils n’aimaient pas ça qu’on se protège et qu’on ne donne qu’une infime partie de ce que l’on avait dans le ventre. Peut-être qu’ils avaient raison, mais moi ils m’ont tellement gavé qu’un jour de raillerie j’ai foutu mon carton à dessin sous le bras et j’ai passé la porte sous leurs yeux. L’un m’a lancé « Tu sais ce que ça implique si tu fais ça ? ». Connard, me fait pas culpabiliser, quoi que je fasse tu vas m’enfoncer, m’enfoncer jusqu’à ce que je crache mes tripes. Je te lâcherais rien…j’aime pas qu’on me force !

Formation à Nantes et premier boulot, premier patron, une déception de plus. Quand la boîte a fait faillite le boss a voulu qu’on renonce à tous nos droits, je ne sais plus lesquels, mais lorsque j’ai refusé de signer il est entré dans une rage folle, on s’est quitté en mauvais terme, j’aime pas qu’on essaye de m’entuber !

Direction Paris, un super taf pendant trois ans, des collègues devenus pour la plupart des amis, pleins de souvenirs merveilleux et là encore, quand la boîte a décliné on nous a proposé avec des yeux de biches des licenciements à l’amiable, des promesses d’indemnisation plus que respectable, entre adultes consentants on peut bien s’arranger non ? Naïve que je suis ! Je les ai vu virer une femme à son retour de maternité, perso c’est mon indemnisation qui se retrouvait réduite de moitié au moment du face à face avec la DRH…j’ai pas voulu signer, ils m’ont menacer de me servir de ma dépression passées pour me foutre dehors. Ils n’auraient pas dû. Une entrée fracassante dans le bureau du chef et une grande tirade enragée m’a permis de partir la tête haute avec ce qu’ils m’avaient promis. J’aime pas qu’on se foute de ma gueule !

Retour sur Toulouse et galère pendant un an et demi avant de trouver une petite start up au premier abord très sympathique. Toujours nikel avec les collègues, le boss qui joue les bons copains, on prend des cuites ensemble, on se raconte nos vies, on fais l’impasse sur ses plans foireux, on le couvre autant qu’on peux devant les clients mécontents, il promet monts et merveille en remerciement, jure que le société pérennise et que l’on va tous en profiter, et dans la foulée je reçois une lettre de licenciement économique ! Bien sur il est désolé, ce n’est pas sa faute, il ne pouvait rien dire, c’est le comptable qui a décidé. Cette fois là je n’ai rien pu faire, pas même balancer ses escroqueries…

Arrivée ici je me suis vite rendue compte que les choses allaient recommencer. Supers collègues, travail intéressant, découverte d’un milieu qui me fascine…et un patron vraiment, mais vraiment très con ! Qui passe son temps à nous foutre la pression, qui privilégie les critiques plutôt que les compliments, quoi qu’on fasse, qui nous presse comme des citrons, et qui remplace allègrement ceux qui partent, à bout, par des petits jeunes motivés qui se dévouent corps et âmes et acceptent tous les abus parce que c’est leur premier job ! Il est à l’abri, en Andorre il n’y a ni contrat, ni Prud’Hommes, ni Assédics…on est coincé et il le sait. C’est dommage, il gâche tout, et je sais pas si je supporterais ça longtemps.

Du coup je me demande si c’est moi qui ai un problème ? ok, j’ai toujours eu un problème avec l’autorité, la hiérarchie, l’abus de pouvoir, mais comme tout le monde non ? Ca doit bien exister les patrons sympas, objectifs, respectueux, reconnaissants…non ? Comment je vais faire cette fois si je claque la porte sans avoir rien assuré derrière, sans chômage ?

C’est bien vrai alors ? si t’as pas de tune t’es condamné à fermer ta gueule ?! On en est encore là ?

Je les admire d’autant plus ces gens qui arrivent à vivre de leur passion sans compromis, quitte à se marginaliser, à en payer le prix. Je voulais évoquer mon dernier fantasme en date, et je réalise qu’il en fait partie de cette poignée de gens libres. Je comprends enfin pourquoi ce sont eux qui m’attirent et je comprend aussi pourquoi je ne peux que croiser leurs chemins parfois et les laisser repartir.


(Tiens, je me suis lachée là...c'est un peu long non ? :))

mercredi 5 septembre 2007

Beth Gibbons - Mysteries

Ahhhhh comme je l'aime cette chanson ! comme je l'ai écouté...découverte sur MTV tard dans la nuit il y a déjà longtemps, installée sur le canapé d'un ami qui m'avait invité à me joindre à lui après une fête...autant vous dire que l'ambiance était d'un coup très propice au rapprochement...